Une légère et fraîche brise parcourt mon visage, tout en le caressant comme personne n'en avait le dont. J'ai toujours trouvé ça agréable, relaxant, ça a toujours eu le dont de m'emmener dans un autre monde, plus doux et simple que celui de d'habitude. Si je suis venue à la plage c'est pour réfléchir, faire le point sur ma vie, mon père cherchait à prendre de mes nouvelles mais je ne veux pas lui en donner, je suis tellement bien sans lui. Ma mère ne cherche pas à renouer le contact, elle me manque, c'était la seule femme à qui je pouvais obéir, elle avait le dont de m'apaiser... comme une mère, mais maintenant elle a changé, c'est du passé, il faut que j'oublie, je suis totalement seule maintenant. Enfin non, j'ai Layton et Logan... Wes... Enfin des gens qui me comprennent et qui aiment les mêmes choses que moi quoi. Ah ouais et ce Clay est vraiment insupportable, j'ai toujours envie de lui en foutre une, mais quand je le fais, je suis pas sérieux, enfin pas encore.... Mais je pense sincèrement qu'un de ces jours ça va vraiment mal finir. En même temps je l'aime bien, mais je le déteste, enfin je sais pas, on fait toujours la guerre pour des filles, des boissons, des vêtements, pour de l'argent trouvé par terre. Au final, c'est toujours moi qui me rends, ouais je suis sympa, non. En fait je veux surtout pas me faire chier pour des conneries comme ça, mais j'avoue qu'il distrait bien mes journées, ça change de la routine même si ça en devient une. On se crêpe toujours le chignon, des fois les gens ont en marre et nous laissent se disputer ensembles, sans que nous nous rendions compte de leur disparition. Bref, j'étais là, allongé sur le ventre, sur ma serviette de plage, guettant l'entrée pour ne louper aucunes jolies filles. Moche, moche, moche, bof, potable, pas mal, intéressant. Oh ça c'est... Clay ! Et merde. Pourquoi je l'ai appelé ? Ca va se finir en merde. Je me lève et je me dirige vers lui. Putain Clay. Mais qu'est ce que tu fous là ? Tu veux me gâcher mes journées ? Maintenant, tu viens jusqu'à moi pour me voler toutes les jolies filles de la plage ? Je lui lance un regard qui tue, comme pour le défier.
Clay E. Mccourt
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Sujet: Re: Putain. Mais qu'est ce que tu fous là ? FT Clay Jeu 23 Aoû - 10:43
Putain. Mais qu'est ce que tu fous là ?
Clay et Roman
...
Cet après-midi là était un après-midi comme les autres. C'est à dire spécial drague de jolies filles. Histoire de se trouver des filles hyper canons facile à se mettre dans la poche, je décidais d'aller à la plage. Je pourrais au moins mater un maximum, et ce serait un bon début. Je poussais la porte de l'appartement que Wes et moi partagions et descendait les petits escaliers de marbre blanc. Une fois sorti, il me suffisait de traverser une ou deux rues pour me trouver face à la mer.
Dés que j'y fus, je retirais mes tongs mon t-shirt, ainsi que mon pantalon, ne me retrouvant qu'avec un simple caleçon. Il ne faisait pas chaud et je n'avait aucune envie de me baigner, ni même de bronzer. Cependant, je savais que mes abdos étaient un de mes atouts (en fait, je suis parfait, mais c'est une des choses qui me rend si parfait...), et je comptais bien en profiter. Je n'étais pas gêné de porter une tenue aussi légère. A vraie dire j'avais l'habitude. Et puis, je me trouvais à la plage, non ?
Au bout d'une bonne demie-heure, je décidais que j'en avais marre et avançais donc un peu sur la plage. Je m'achetais une glace chocolat-pistache (mon parfum préféré), que j'engloutissais à vue d’œil, et reprenais ma marche dans le sable fin tout chaud et tout doux. Alors que je m'arrêtais à nouveau pour contempler la mer (oui, et je l'avoue, la jolie fille qui était en train de s'y baigner), une voix m'interpella tout à coup dans mon dos. Je faisais demi-tour et me retrouvais face à... Roman. Comme si j'avais envie de le voir là ce petit m****** ! Il commençait à me reprocher en hurlant de venir le saouler et lui piquer les filles de la plage. Je ne pus m'empêcher de sourire. Je n'avais pas l'air d'être le seul à me faire des après-midis "matage-drague", semblait-il. Je m'approchais de lui pour lui faire connaitre le fond de ma pensée. "Il est clair que tu as du soucis à te faire si je suis dans le coin sale mioche ! Parce qu'il faut avouer que tu es loin de m'arriver à la cheville ! Regarde moi et... regarde-toi." Je le fixais. J'étais fier de ma vanne. Vlan ! A mon avis, il allait fermer son clapet pour un bon moment après ça.
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