Ma maman a beau me raconter des anectodes de quand j'étais bébé, pour moi mes souvenirs & l'instant ou ma vie a "vraiment" commencé c'est quand mes parents sont rentrés un jour à la maison avec un bébé dans les bras. Ma grand-mère qui s'était occupée de moi pendant l'hospitalisation de ma maman, m'avait expliqué qu'il était fragile & que c'était mon petit frère. Au lieu de nous chamailler & moi de faire des crises de jalousie parce qu'il avait tout l'attention des parents étant un nouveau-né, j'ai de suite été très proche de Logan. J'ai connaissance de la chance que j'ai d'avoir d'être née & d'avoir grandi dans un milieux aisé. Nous n'avons jamais manqué de rien, sans non plus tomber dans le "too much". Au lieu de m'acheter des sacs à main ou des chaussures de marque, j'ai très vite commencé à garder l'argent que je recevais pour des voyages ou des vêtements tous simples. Ma première fois dans une boutique, je m'en rappellerai comme si c'était hier. Ce n'était pas une grande marque mais quand je suis rentrée j'avais les yeux qui brillaient & c'est là que j'ai eu le déclic de la mode. Dès que j'ai atteint l'âge légal pour travailler, j'ai postulé dans plusieurs enseigne comme simple vendeuse. J'avais des horaires qui convenaient à mes heures de cours & je me faisais un peu d'argent avec lequel je pouvais passer à ma propre caisse le soir & rentrer à la maison avec des vêtements que j'avais mis en place dans la journée. Lorsque j'ai dû faire un choix pour mon avenir professionnel, il m'a paru normal que j'accède à une école de stylisme. Grâce à ça & à ma maman qui m'a tout appris j'ai pu réaliser mon rêve de devenir styliste. Je joue avec la mode, je m'amuse avec & grâce à mon entourage qui m'a beaucoup motivé, j'ai monté ma propre marque. Cela me demande beaucoup de travail mais c'est ce que j'aime alors je n'ai pas l'impression de travailler. Comme je le disai plus haut je suis donc très proche de mon frère cadet de quatre petites années. Pour des frères & soeurs, quatre ans ça peut être beaucoup mais Logan est très mature pour son âge & moi je n'ai pas vraiment l'impression d'approcher les 24 ans. Nous passons beaucoup de temps ensembles car il est mannequin pour ma gamme homme & j'adore travailler avec lui. J'avoue être un peu protectrice des fois envers lui mais c'est mon rôle de grande soeur non? Même si j'ai ma propre maison qui donne directement sur la mer, j'avoue toujours adorer aller chez mes parents, car je m'entends très bien avec eux & c'est bien connu; les petits plats de maman sont toujours les meilleures.Je suis toujours flattée quand je marche dans la rue & que je vois des filles porter mes créations. Pour ma part j'ai un look assez relax & très "bobo" comme les magazines aiment bien le dire. J'ai déjà beaucoup voyagé pour mon entreprise. J'ai été à New York ou on m'a dit de me représenter d'ici quelques années quand ma marque aura prit plus d'ampleur, mais dernièrement je suis allée à Londres. Je voulais absolument ouvrir une boutique en Europe & pour moi c'était soit Paris, soit Londres. Paris m'a dit un peu près la même chose que New York. Ces deux villes sont très réputées pour le monde de la mode & même qu'ils m'ont un peu rejetée je suis très honorée qu'ils aient quand même pris mon dossier en considération. Par contre, lors de mon voyage à Londres, les buisnessmans ont tout de suite accroché à mon projet d'ouvrir une boutique dans la capitale. De plus, j'ai fais la connaissance d'un garçon là-bas. Dylan, mon petit-ami actuel. Nous sommes tombés amoureux l'espace de cette semaine ou j'étais en Angleterre... Seulement, Syndey c'est ma ville, mon quotidien & je ne pouvais pas m'imaginer la quitter pour un garçon... Seulement, Dylan n'est pas qu'un simple garçon. Il est LE garçon voyez-vous? C'est cette distance & cette hésitation quitter ma ville pour lui qui fait que nous sommes un peu en froid ces derniers temps...