N'étant pas un brillant élève à l'école, il s'était réorienter vers un diplôme de jardinier ♕
Célibataire, célibatard, arnacoeur, libre comme l'air, s'amuse comme un ptit con, à vous de choisir le qualificatif qui vous plait ♕
Oui, je sais surfer. Lorsque j'allais en vacances en Espagne, je pratiquais ce sport. Je ne suis pas un expert, mais je me débrouille bien. ♕
Je vous avoue que c'est un animal assez impressionnant. Je n'ai jamais eu la chance -si on peut appeler ça comme ça- d'en rencontrer un. Si un jour ça se produisait, je ne sais pas comment je réagirais. ♕
C'est une bonne question. Si je me plais bien ici, pourquoi pas. Qui vivra verra.
séducteur (masc.) : 1. Personne qui a de nombreux succès galants. 2. Personne qui sait plaire, charmer.Voilà la définition qui me qualifie le mieux. Je suis un séducteur, un charmeur, un craneur. Bref, je ne me pose pas vraiment de questions, lorsqu'une fille me plait, je sors mes vieilles techniques qui ont déjà fait leurs preuves. Avec les filles, je n'ai jamais été ami. Ça a toujours été ambigüe, ça a toujours été un petit jeu de séduction avec toutes celles que j'ai connu. Et puis, ça leur plait aux filles, d'avoir un garçon à leurs pieds à leur faire des compliments, puis il est vrai que ce garçon -moi- est beau. On dit souvent de moi que j'ai un égo surdimensionné, je le sais, j'en suis conscient. Mais tout le monde a ses défauts, j'ai les miens. Et oui, c'est mon seul argument, mais personne ne pourra me faire changer. Je suis comme ça depuis mon adolescence, j'étais un petit con, ça n'a pas trop changé d'ailleurs, on n'efface pas les bonnes vieilles habitudes. Bon, il serait peut-être temps que j'ouvre ma carapace de gros dragueur égocentrique et que je vous montre qui je suis réellement. On dit souvent que les apparence sont trompeuses, vous vous en apercevrez-vous même.
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Layton ! Enfin tu rentre à la maison ! Je venais de fermer la porte de la maison et ma mère était déjà sur mon dos. Elle l'était toujours. Enfin, elle me protégeait tout le temps. Je ne dis pas qu'elle est chiante, car elle m'aide beaucoup et lorsque mon père est en colère après moi, elle me soutiens. Je fis quelques pas et déposa les clés sur le meuble de l'entrée et j'avançai vers le salon. Je la vis assise sur le canapé, les yeux rouges, des larmes coulaient sur ses joues. J'enlevai mes lunettes de soleil qui prouvaient que j'avais bien bu la veille, et je m'assis à côté d'elle.
Qu'est-ce qu'il se passe ?! Je lui pris les mains. Elle me regarda dans les yeux.
Ton père a pris la voiture hier après avoir appris que tu étais partit à 100 kilomètres d'ici car tu était dans un état second. Il a eu un accident de la route, un camion lui est rentré dedans. Il ... Il est mort il y a une heure ... Mon coeur commença à s'accélérer, ma gorge se serra et mes yeux se remplirent d'eau. Mon père est mort. Non, ça ne pouvait pas être vrai, j'étais dans un rêve et j'allais me réveiller. Mais non, c'était bien réel. Il est mort ... et par ma faute. La nuit dernière, j'ai fais la fête, j'étais tellement bourré qu'un de mes potes, lui aussi bourré, m'a emmené avec lui dans une ville lointaine, pour aller voir une certaine fille. Comme un con, j'ai appelé mon père pour lui demander son avis. Je me rappelle qu'il semblait très énervé. Et c'est là qu'il a du prendre la route pour venir me chercher et m'empêcher d'aller là bas. Ça aurait du être moi qui aurait du mourir, pas lui. Je pris ma mère dans les bras et nous avons pleuré comme ça pendant une heure, ou deux, ou trois, je ne sais plus vraiment. Je m'en veux énormément. Cela s'est passé lorsque j'avais dix-sept ans. Je suis un gros boulet irresponsable et par mes conneries, j'ai tué mon père. Je m'en veux toujours au jour d'aujourd'hui. Je ne me le pardonnerai jamais.
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En fait, vous me prenez tous pour un garçon sans cœur, qui profite des filles. Mais figurez vous que je connais ce sentiment que l'on appelle l'amour. Et je sais à quel point il fait souffrir et à quel point ce sentiment, c'est de la merde. A l'époque où j'ai perdu mon père, j'ai aussi perdu l'amour de ma vie et mon meilleur ami. Je l'aimais tellement cette fille, Erica. Elle était brune aux yeux verts, elle avait un magnifique sourire. C'était mon premier amour, ma première fois, les premiers sentiments amoureux. On était bien ensemble. Lorsque mon père est mort, elle m'a beaucoup soutenue. Cette fille était tellement parfaite à mes yeux, elle était gentille, douce, généreuse, aimante, drôle. J'étais en total admiration devant elle. Il faut dire que l'amour rend fou et pousse à voir l'autre comme un être tellement parfait. Je me rappelle, ce jour là, c'était un mercredi après-midi. Il pleuvait. Je m'étais rendu chez elle pour lui faire une surprise, comme elle était un peu malade. J'avais les clés de chez elle, sa famille me connaissait et m'aimait bien -c'est assez bizarre je vous l'accorde- Je me suis dirigée vers sa chambre doucement pour ne pas la réveiller si elle dormait. J'ouvris la porte.
Nan mais c'est pas possible !! J'étais choqué par le spectacle qui se déroulait dans sa chambre. Mon meilleur ami, nu comme un ver, sur ma copine, elle aussi nue. La colère en moi se déclencha comme un ouragan. Je ne voulais pas en voir plus, je tournai les talons et claquai la porte. Je dévalai les escaliers à une allure rapide.
Attends, Lay' ! Je peux tout t'expliquer ! Je me retourna rapidement vers elle.
Tout expliquer ? Il n'y a rien à expliquer ! Toi et James vous êtes que des hypocrites ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec vous ! Vous m'avez bien pris pour un con ! Et en plus je vous faisais confiance ! Je la laissant en plan, vêtue seulement d'une serviette et je m'en alla. Sous la pluie. Je restai assis sur un banc pendant plusieurs dizaines de minutes. Je l'avoue, les larmes ont coulées, encore une fois. Il est rare que je pleure. De plus, cette histoire s'est déroulée trois mois après la mort terrible de mon père. J'avais l'impression que tout était de ma faute. J'étais désemparé. Je ne pensais pas que mon meilleur ami pouvait être attiré par ma copine et qu'il n'hésite pas à se la taper. Quant à Erica, je pensais que c'était une fille si pure, si géniale. Et bien je me suis bien trompée. Comme quoi, on ne connait jamais vraiment les personnes qui nous sont très proches.
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Il y a qu'une seule personne à qui je peux réellement faire confiance : mon cousin Roman. Il est âgé de deux ans de moins que moi. Je l'ai toujours considéré comme mon frère. On est très uni et je l'aime plus que tout. Il est vrai que parfois je l'emmène dans mon monde et dans mes conneries et que je peux avoir une mauvaise influence sur lui. Mais je sais que si un jour il va trop loin, je serais la pour le remettre à sa place.
J'en ai marre mon père c'est un vrai casse-couille ! Je le regardai. Il avait toujours des problèmes avec son père, cela me désolait. Il avait la chance d'avoir un père, mais celui-ci se comportait hyper mal avec Roman.
Je pense qu'il finira pas se calmer un jour ou l'autre. lui dis-je en essayant de le réconforter. Ce n'était pas vraiment mon fort, mais j'essayais.
Pff, ça j'en doute. Passe moi ta cigarette. Il la chopa sans même attendre que je lui dis oui et il se mit à fumer. Il toussa.
C'est pas bon pour tes poumons Roman ! Et tu le sais très bien ! Il ne répondit pas. Il savait qu'il était en tort. Il me redonna ma cigarette, que j'écrasai au sol. Nous étions tous les deux dans la fôret non loin de chez moi. Nous avions attachés nos chevaux à un arbre et nous nous baladions dans la forêt. C'était notre endroit de distraction, et les chevaux sont de braves bêtes que nous adorons monter.
Le dernier dans le lac fera le ménage de l'autre pendant une semaine ! Sur cette phrase, nous nous mirent tous les deux à courir et à se déshabiller en même temps. On se poussa l'un l'autre pour empêcher l'autre d'avancer. Finalement, nous sommes arrivés dans l'eau en même temps.
Il y a quelques semaines, je lui avoua qu'on allait se barrer de Londres, de ce temps de merde, de notre vie de merde pour pouvoir se construire une nouvelle vie et partir sur de bonnes bases. Il accepta de suite. Nous voilà arrivé en Australie, j'espère que vous aurez assez de patience pour nous supporter.
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Cela fait quelques semaines que je travaille à Aquascene pour élever des dauphins. Je m'amuse comme un ptit fou. Cela me fait tellement de bien. J'adore les dauphins. J'adore aussi ma collègue, Sloane, une véritable déesse. Une véritable déesse avec un sale caractère. Elle me repousse, elle aime me repousser, je le vois dans ses yeux. Cela ne me dérange pas, cela m'amuse même. Je n'avais jamais rencontré une fille comme elle auparavant. Aucunes filles ne me résistent à part elle. Mais je sais très bien qu'un jour je l'aurai.
Sloane, tu sais que cette combinaison te va à ravir. T'es superbe ! Je la regardais avec des yeux pétillants, j'étais sûr de moi.
Ouais, c'est ça, fous toi de ma gueule, pauv'con ! Je t'assure que tu es superbe ! Je lui fis un clin d'oeil. Elle leva les yeux au ciel. Je sais qu'elle m'apprécie, mais dès que je la drague, elle me remballe, et il faut dire que cela m'intrigue fortement. Histoire à suivre.