Une nouvelle journée s'était écoulée. J'étais bien contente. J'avais visité quelques endroits très touristiques de Darwin sans me préoccuper de mon emploi. Sauf que j'avais oublié un détail: je devais rendre un article le lendemain matin. Oups! J'allais être dans les ennuis jusqu'au cou si je n'écrivais pas quelque chose dés ce soir! Je m'étais donc empressée de rentrer chez moi et de prendre mon repas du soir avant de me mettre sur mon canapé. Mon ordinateur portable posé sur mes genoux, j'étais devant mon écran prête à écrire. Sauf que ma page restait irrémédiablement... blanche. Je n'arrivais pas à écrire. Dans quelle galère m'étais-je encore fourrée? Je savais bien que j'aurais du m'y prendre plus tôt. A pouvoir avoir des horaires flexibles, on risquait d'en perdre la notion du temps et de s'attirer des ennuis en ne réussissant pas à rendre son travail à temps!

Finalement, au bout d'un long moment, je soupirai et refermai mon ordinateur que je reposai sur ma table basse du salon, devant le canapé. Il fallait que je sorte de chez moi pour essayer de réfléchir et de trouver la formulation de mon texte. Je pris mes clés et quittai mon appartement en direction de la plage, laquelle je me mis à longer. C'était très joli. Je finis par m'asseoir dans le sable. Je restai un bon moment ainsi, perdue dans mes pensées. Je me mis alors à sourire et je m'apprêtai à me lever quand je vis Wes arriver. Oh, mince. Pas ça. Je me redressai et l'interpellai puisque de toute façon, il arrivait vers moi:

-Dans quoi vas-tu encore vouloir m'embarquer, Wes?

C'était un jeune homme bien gentil qui tentait par tout les moyens de me dévergonder. Par exemple, il tentait de me faire boire, de me faire faire des choses que je ne ferais pas en temps normal. J'étais une personne assez calme et en retrait, je ne faisais que rarement des choses dingues. Je préférai les petites soirées entre amis plutôt que les grandes fêtes où la foule était immense et où l'on n'arrivait plus à circuler sans bousculer tout le monde. Ça n'avait pas toujours été le cas. Quand j'étais lycéenne, j'adorais ça. Jusqu'à une soirée qui m'avait un peu dégoûtée des grandes fêtes.